Danse à Chaillot ce soir, l'accès "handicapé" n'est pas tout simple, ils disent qu'il y a un ascenseur mais ne propose pas de changer pour des places accessibles par celui-ci... Par contre un pompier a accompagné JL dans les escaliers !
On en a également profité pour fêter l'anniversaire de notre amie Anne... Bon anniversaire ;)
Et alors ce ballet me direz vous ?
C'était parfait, de bons danseurs, la musique de Prokofiev bien connue, une mise en scène classique de qualité, un peu d'humour pour réveiller le tout. Le conte est suggéré et la danse y est d'une grande fluidité.
Mais en fait je crois que c'était trop classique pour moi ! Et du coup j'ai eu du mal à ressentir de vraies émotions...
Par contre je n'ai pas trop aimé les costumes, pas très beaux couleur chair, et un peu triste dans le dégradé de gris... La marâtre et les 2 soeurs sont inventives et pleines de surprises ;)
Si vous aimez la danse classique "modernisée", n'hésitez pas ...
L’une des plus belles compagnies françaises, dirigée par un chorégraphe sincère et généreux, poursuit sa démarche d’actualisation du répertoire classique. Après la Cendrillon de Maguy Marin par le Ballet de l’Opéra de Lyon, nous nous réjouissons d’accueillir celle du Malandain Ballet Biarritz.
Le chorégraphe Thierry Malandain a réussi à développer une écriture en quête d’harmonie entre le moderne et le classique, l’histoire et le monde d’aujourd’hui. Le répertoire de sa troupe, dont les interprètes sont dotés d’une belle formation classique, alterne entre oeuvres de création pure et relecture très personnelle d’un certain patrimoine de la danse : on se souvient ainsi des versions de Roméo et Juliette, de Casse-Noisette, du Boléro ou de Magifique.
Ce dernier triompha d’ailleurs à Chaillot et un peu partout dans le monde. Pour ce nouveau rendez-vous, Thierry Malandain jette son dévolu sur l’une des héroïnes les plus célébrées de la danse : Cendrillon. Avec pour compagnon de route Serge Prokofiev. Le chorégraphe réunit vingt danseurs sur le plateau et entend rester fidèle à la dramaturgie du conte, mettant en avant la quête d’un idéal, la vérité révélée, la dualité qui sommeille en chacun de nous.
Et en Cendrillon, bien sûr. « Le spectacle est traité avec une économie de moyens, c’est-à-dire sans changements de décor, sans artifices, mais avec un plaisir certain, entraîné par l’humanité et la magie du conte, le luxe de la musique, mais aussi par le rire des scènes burlesques qui contrebalancent les épisodes oniriques ou malheureux. Bref, nous avons fait de notre mieux pour chasser les nuages et “accoucher d’une étoile qui danse” », résume Thierry Malandain.
Cette Cendrillon a déjà tout pour (nous) plaire. / Philippe Noisette